Si on ne peut que saluer l’initiative pilote menée par l’Assistance-Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour définir des règles communes de recrutement et de rémunération à destination des personnels contractuels de la recherche clinique, on ne peut que déplorer une politique de rémunération très inférieure aux dispositions prévues par la circulaire du 26 mai 2005 relative à l’organisation de de la recherche et au renforcement des personnels.
En effet, seuls les Coordonnateurs de Recherche Clinique* exerçant uniquement dans les Unités de Recherche Clinique (URC) de l’AP-HP -donc peu représentés au sein du métier d’ARC- vont être rémunérés sur la grille d’ingénieur subdivisionnaire.
Si la circulaire n’a qu’une valeur incitative, il n’en reste pas moins que les hôpitaux exposés à de fortes contraintes budgétaires ne semblent pas en mesure de financer les propositions élaborées par la DHOS.
Ainsi, la professionnalisation et la fidélisation des personnels vivement souhaitée par les directions de la recherche clinique des CHU semble-t-elle aujourd’hui fortement limitée.
EPI’GEST dénonce la mise en oeuvre a minima du volet ressources humaines du dispositif de la circulaire du 26 mai 2005. Quelle sera l’incidence sur la motivation des personnels contractuels et a fortiori sur celle des titulaires qui cherchent la reconnaissance de leur métier depuis presque 15 ans ?
C. Poirot - Vice-Présidente EPIGEST
*(ARC seniors encadrant d’autres ARC sur une étude de grande ampleur)
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